lundi 21 avril 2008

Le canapé rouge

Si j'avais eu le talent d'écriture de Michèle Lesbre j'aurais pu écrire un roman avec les mêmes références. OUI Irkoutsk m'a toujours fait rêver ; que dire des voyages, des références au militantisme, à Olympe de Gouges, et puis les hommes et puis l'absence... Ca, c'est sûr, c'était bien me connaître que de m'offrir ce livre. Chapeau, Déesse ! Sauf que voilà, quelque chose m'a empêchée d'entrer tout à fait dans l'histoire. Comme quoi la multiplication de mes thèmes de prédilection dans le récit n'entraîne pas forcément mon adhésion. En fait je n'accepte pas le dénouement, qui pourtant me semble tout à fait crédible, so what ? Peut-être me suis-je trop identifiée à Anne et qu'à la toute fin, elle me quitte brusquement. Je crois surtout que c'est la dimension initiatique de son histoire qui me dérange. Ce qui nous est conté, c'est, je dirais, l'accomplissement d'un deuil (pas au sens strict). L'héroïne range au cours d'un voyage les choses du présent et ce qui appartiendra à son passé. Et comme tout défile et s'enchaîne de manière linéaire, à l'image des arbres vus du transsibérien, j'ai ressenti une impression de facilité dans cette quête. Sans doute est-ce ce qui a dépassé mon entendement. Voilà, je pense n'avoir rien dévoilé de l'aventure de cette femme qui vit, aime et se nourrit de rencontres. J'ajoute que ce livre a été salué par la critique. A lire donc, quand on comprend quelque chose aux personnages aimables, forts et matures. Moi j'ai sauté du train en route et suis restée plantée là, fascinée par la description des paysages sibériens.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

peut être que ...